Une disposition entre en vigueur ce 1er
mars en ce qui concerne le contenu des
prescriptions de radiographie (radiographie que
vous ne faites pas vous-même, mais que vous
demandez à un médecin spécialiste en
radiodiagnostic).
Les médecins et les praticiens de l’Art dentaire
doivent rédiger une demande (prescription)
détaillée, qui comprend les éléments suivants :
-
les nom, prénom(s), date de naissance et
sexe du patient;
-
les informations cliniques pertinentes;
-
l'explication de la demande de diagnostic;
-
les informations supplémentaires pertinentes
telles qu'une allergie, un diabète, une
insuffisance rénale, une grossesse, un
implant ou autres;
-
le ou les examen(s) proposé(s);
-
le ou les examen(s) pertinent(s)
précédent(s) relatif(s) à la demande de
diagnostic tels qu'un CT, RMN, RX,
échographie, autres ou inconnu;
-
le cachet du médecin prescripteur avec
mention des nom, prénom, adresse et numéro
d'identification;
-
la date de la prescription;
-
la signature du prescripteur.
Il existe un nouveau formulaire-type n°82 pour
ces prescriptions.
Il est disponible sur notre site en suivant
ce lien >>>
A noter que l’utilisation de ce formulaire n’est
PAS obligatoire pour autant que toutes les
informations exigées figurent sur la
prescription.
Il est encore précisé dans la réglementation que
« par problématique clinique, un formulaire
de demande distinct est exigé ». Ceci
concerne évidemment peu les dentistes.
Motivations
La motivation de cette adaptation de la
réglementation est une démarche Qualité afin
d’avoir une utilisation plus rationnelle de
l’imagerie médicale et d’exécuter l’examen le
plus indiqué dans le contexte clinique décrit.
Certainement, l’INAMI désire lutter contre la
répétition inutile d’examens d’imagerie
médicale.
Les dentistes concernés ?
Cette mesure touche évidemment bien moins les
dentistes dans leur pratique quotidienne que les
médecins.
Toutefois, les dentistes seront invités dans les
mois à venir de débattre de l’optimalisation de
l’imagerie médicale utilisée spécifiquement dans
leur secteur.
Il est vrai que certains praticiens semblent
répéter un peu trop systématiquement la prise de
radiographie panoramique sans justification
clinique réelle…
C’est le comportement de ces praticiens qui
pousse l’INAMI à renforcer sa législation.
Ce sont également amorcés des travaux en vue de
constituer une banque de données des examens
radiologiques déjà effectués. Ainsi, un
praticien pourrait consulter l’historique
radiographique de son patient. Ce qui éviterait
la répétition de clichés pris quelques semaines
(voire quelques jours) plus tôt…