Si les dentistes de la Province d’Anvers ou de Sint-Niklaas rejettent majoritairement l’Accord, ils entraînent la crise pour les dentistes des autres régions.
Il manque 36 dentistes conventionnés pour que le seuil de maximum 40 % de rejet soit atteint.
Les rejets massifs de l’Accord par les dentistes spécialistes en orthodontie ( 82,34 % de rejet) et en parodontologie (79,29 %) ne facilitent bien évidemment pas le respect des quorums. Quoiqu’on comprenne ces rejets, vu le manque de clarté sur leurs actes qui devraient être considérés comme "hors nomenclature" à défaut de revalorisation des honoraires en lien avec les techniques du XXIe siècle.
Les spécialistes représentent aujourd’hui près de 8% des praticiens.
Quelle serait la conséquence, si courant 2019, on ne pouvait pas faire le constat de l’entrée en vigueur de l’Accord ? AUCUN dentiste ne bénéficierait du montant du Statut social.
La Ministre Maggie De Block n’a pas suivi la proposition pragmatique de faire rentrer en vigueur l’Accord dans les arrondissements respectant le quorum. Elle demande de refaire un décompte fin mai.
Nous doutons qu’il y aura eu une évolution d’ici là. Il faudra sans doute attendre plus tard dans l’année.
Le système des Accords doit évoluer. La Ministre De Block a rejeté en avril 2018 la proposition d'un nouveau modèle d'accord présenté par notre secteur. S’il n’évolue pas dans sa conception, on n’aura plus qu’à constater la mort clinique du système des Accords Dento-Mutualistes. Pour évoluer vers quoi ? Vers l’anarchie, l’ultra-libéralisme ou la médecine étatisée ? Tout le monde sera perdant : Patients, Praticiens, Santé publique, Solidarité, Sécurité sociale.
En conclusion :
Nous sommes en attente d’une clarification de la situation, une fois que de nouvelles concertations auront eu lieu. Avant la fin mars ?
Michel Devriese
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