Le développement des Assurances complémentaires
Vous constatez
certainement que de plus en plus de patients ont une couverture
complémentaire de type DKV ou DentaliaPlus. On doit s’attendre en
2014 à ce que cela s’amplifie, d’autant que de nouveaux acteurs
débarquent sur ce « marché ».
La Christelijke Mutualiteit
Plus d’un dentiste bruxellois a été
surpris de recevoir la semaine dernière un mailing avertissant de
nouveaux remboursements dans le cadre de l’assurance complémentaire,
accompagné d’un nouveau formulaire à compléter par le dentiste, le
tout …. uniquement en néerlandais. Non ce n’est pas une erreur : ce
formulaire n’existe pas en français, car ce remboursement n’est
possible QUE pour des personnes affiliées chez les mutualités
chrétiennes néerlandophones. Et encore : excepté les Limbourgeois.
Faut-il y voir la confirmation de la
scission linguistique de notre Sécurité sociale ? Peut-être pas.
Mais très certainement que nous vivrons dans une Belgique toujours
plus fédérale, et … toujours un peu plus compliquée.
Bien sûr, il ne s’agit pas de l’AO
(l’assurance obligatoire) mais d’interventions complémentaires
prévues dans le cadre de l’AC (L’assurance complémentaire,
obligatoire pour s’affilier à la plupart des Mutuelles).
Trois types de couverture
L’AO, tout le monde connaît.
C’est la nomenclature « INAMI ». Valable d’Ostende à Arlon, quelle
que soit la Mutualité.
L’AC intervenait jusqu’ici assez
peu pour les soins dentaires, sauf en orthodontie, mais pas pour
toutes les mutualités. Et même souvent avec des variations
régionales au sein d’une même mutualité, selon la « baronnie ».
AO, AC, mais aussi les assurances
soins dentaires de type DKV ou DentaliaPlus, qui supposent une
affiliation volontaire et le payement de cotisations
complémentaires.
Très prochainement, c’est la Mutualité
Chrétienne francophone qui va annoncer ses plans dentaires. Ils ne
seront pas identiques à ceux de leurs collègues du Nord du pays…
Nul doute que ce type d’assurances va
grandement se développer. Un des revers pour les praticiens est la
charge administrative que cela pourra occasionner, chaque assurance,
chaque mutuelle fonctionnant selon des règles différentes.
Concurrence oblige, il ne sera pas envisageable à court terme de
trouver des accords d’harmonisation.
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Plus d’infos sur les interventions de la Christelijke Mutualiteit
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