Un reportage de la journaliste Aline Delvoye (RTBF) met en évidence que le protocole de test des masques aurait pu laisser valider des masques insuffisamment filtrants, et peut-être à l’inverse aurait rejeté des masques qui le seraient pourtant suffisamment :
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_enquete-la-belgique-a-t-elle-correctement-teste-les-filtres-des-masques-ffp2?id=10540541
Une énième bataille d’experts ?
Mensura, un des 4 centres autorisés par le SPF Économie à tester les masques (non certifiés CE) selon le protocole simplifié ATP affirme pourtant ceci :
-
Alternative Test Protocol
Afin de pouvoir contrôler la qualité des masques buccaux importés, un protocole de test alternatif (ATP) a été élaboré. L’objectif de ce protocole temporaire est d’éviter que le personnel soignant ne doive travailler sans protection ou avec des masques buccaux qui n’ont pas été soumis à des contrôles de qualité.
L’ATP ne garantit pas la protection contre la poussière, les produits chimiques, etc. Les masques testés selon ce protocole ne peuvent donc être utilisés que comme protection contre le coronavirus.
-
Masques scotchés
Depuis le début du mois d’avril, Mensura, en tant qu’organisme reconnu, teste les masques buccaux selon l’ATP. Parmi les marques proposées, seulement 16 % répondent aux normes simplifiées de l’ATP. 23 % sont conformes au protocole ATP, à condition d’être scotchés au niveau du nez, et 15 % le sont à condition d’être scotchés sur tout le pourtour, ce qui, en pratique, n’est pas réalisable. En revanche, 46 % ne répondent pas aux normes simplifiées de l’ATP.
Source :
https://www.mensura.be/fr/acces-client/news/mensura-teste-qualite-masques-buccaux-utilises-protection-contre-coronavirus
Qu’en penser ?
Donc, selon Mensura, seuls 16 % des masques testés par eux répondent aux normes simplifiées. Auxquels on peut ajouter 23 % si on appose un collant au niveau du pont nasal. Le reste des masques a donc été rejeté par leurs tests.
|