Dans la lettre des Autorités du 30 avril (dont nous vous parlions dans notre Communiqué COVID de ce 1er mai) , il y a lieu de relever la phrase suivante :
« Les dispositions en matière de déontologie et d'éthique sont bien entendu toujours applicables à toute profession. Nous apprenons que certains professionnels de la santé souhaitent répercuter sur le patient certains coûts liés au matériel de protection auxquels ils sont confrontés du fait de cette crise COVID. Cela n’est pas acceptable. Un cadre réglementaire est en élaboration afin de l’interdire. En même temps une initiative est prise afin de développer un système d’intervention pour ces coûts ».
Voilà déjà un bon moment que nous avons sensibilisé les Autorités à cette problématique. Cela est abordé dans nos contacts avec l’INAMI.
Nous avons bon espoir que la création d’un pseudocode couvrant ces frais soit annoncée avant la fin de cette semaine.
« Pas acceptable ». « Interdire ». MAIS « intervention pour ces coûts » : la tension autour de ce sujet est palpable. Mais les Autorités et les Mutuelles se rendent compte in fine que la demande des dentistes est légitime.
La Société de Médecine Dentaire a rappelé ce WE au Gouvernement l’énorme problème de la disponibilité des EPI, les contrôles de qualité et de conformité, et le contrôle des prix pratiqués. En lui demandant clairement s’il compte offrir aux dentistes ce matériel manquant pour assurer les soins des patients en toute sécurité.
L’alternative est la création de ce pseudocode qui relève de la responsabilité du Gouvernement.
Nous attendons avec patience une annonce pour cette semaine.
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