Notre analyse / nos conclusions
A.
Notre conseil aux 15 % qui n’ont pas fait la demande pour bénéficier du droit passerelle :
- Certains praticiens se demandent s’ils peuvent en bénéficier alors qu’ils ont continué à assurer des soins urgents et n’ont donc pas une interruption complète de plus de 7 jours. OUI, ils y ont droit. Le fait de prodiguer des soins urgents est une exception.
- Certains stagiaires aussi se posent la question. OUI, ils en bénéficient, mais il faut en vérifier les conditions (date de début d’activité, etc.)
- La question se pose pour inclure les retraités actifs. La question n’est pas tranchée.
- Des conditions complémentaires s’imposent aux indépendants à titre complémentaire.
- Contactez votre Caisse d’assurances sociales
- Suivez l’actualité sur le site de l’INASTI
- Consultez >>> la FAQ (en date du 26 mars) transmise par M. le Ministre des Classes moyennes.
B.
Une pensée particulière va aux jeunes praticiens qui ont investi dans la création de leur cabinet dentaire, et ont contracté des prêts.
Plusieurs signaux provenant des banques nous montrent que celles-ci ont confiance dans notre secteur et sa reprise. Il faut certainement veiller à anticiper les difficultés de trésorerie. Les banques ont pris des accords entre-elles via FEBELFIN.
Il y a notamment une >>Charte de report de paiement du crédit hypothécaire et leur
>>>FAQ. A noter que le traitement est différent pour une première propriété et une seconde (local professionnel). D’où l’intérêt d’un bilan global.
C.
Au-delà de leur aspect médical, les cabinets dentaires constituent des entités économiques (créatrices de richesse, d’impôts, de cotisations sociales) et de plus pourvoyeuses d’emplois. Emplois stables en temps normal.
Vous êtres nombreux à avoir marqué votre incompréhension face à l’absence d’aide économique, pourtant accordée à d’autres secteurs en régions bruxelloise et wallonne. La région flamande a accordé ce 1er avril une aide de 3 000 EUR.
Nous avons plaidé, auprès des Politiques, et via notre participation aux instances interprofessionnelles de pouvoir obtenir pareille aide en régions bruxelloise et wallonne.
Elles sont nécessaires pour pouvoir relancer l’activité des cabinets comme toute autre activité économique. On sent bien dans les commentaires que certains répondants envisagent davantage une prise de pension anticipée ou une réduction des frais plutôt que de relancer pleinement leur activité professionnelle.
C’est pourtant maintenant l’objectif numéro 1 : préparer l’APRÈS-COVID !
Michel DEVRIESE
|