Covid-19 : Quelle attitude adopter ?
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Mise à jour au 19/03/2020 AM |
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L’évolution de la maladie est très rapide maintenant. Les mesures de confinement ont été décidées par le Gouvernement.
Des messages ont pu apparaître à certains comme contradictoires. Il n’en était pourtant rien :
- La SMD, dès jeudi 12 en fin d’après-midi vous a demandé de postposer tous les soins non-urgents. Cet appel a été répété.
Malgré ces recommandations, il a bien fallu constater que certains dentistes continuaient d’effectuer des soins non-urgents. Leurs assistantes dentaires et des stagiaires inquiets ont été nombreux à nous appeler. Le risque de propager le virus était majeur dans les cabinets dentaires.
A l’opposé, certains dentistes ont pris la décision de ne plus répondre au téléphone, ce qui a entraîné un report des urgences vers leurs confrères ou vers des services hospitaliers.
- S’est rapidement posée la question CRITIQUE de pouvoir assurer les soins urgents, ET de pouvoir le faire en toute sécurité.
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Qu'est-ce « qu'une urgence » ?
Une prothèse cassée, un angle incisif fracturé, la perte d’une obturation, une gêne orthodontique (plaquette décollée, etc.), terminer une prothèse, resceller une couronne, etc. ne sont pas des urgences critiques.
Un patient souffrant de douleurs sévères, présentant une infection aiguë, une hémorragie sévère, un patient ayant subi trauma, sont de réelles urgences.
Il est essentiel que les dentistes traitants répondent aux appels téléphoniques de leurs patients.
En tant que dentiste traitant (DG, DSO, DSP), vous connaissez mieux que quiconque vos patients et pouvez les écouter, les rassurer, les accompagner.
C’est essentiel.
Restez disponibles pour répondre aux appels téléphoniques de vos patients.
Il est facile de dévier les appels de votre téléphone fixe vers votre téléphone portable. |
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Traiter les urgences en sécurité ?
Les traitements dentaires produisent des aérosols, et nous devons absolument nous en protéger si nous traitons une urgence dentaire. Le masque chirurgical n’est pas suffisant pour se protéger du Covid-19.
Il est nécessaire de se procurer des masques plus filtrants, comme les masques FFP2.
Rares sont les praticiens qui avaient ce type de masque en stock.
Chez les fournisseurs, les stocks de ces masques sont épuisés. La priorité de fourniture va bien naturellement aux urgences hospitalières.
Toutefois, nous avons pu convaincre les Autorités que la profession dentaire avait besoin de ces masques pour assurer les urgences dentaires les plus graves.
Il n’y a pas que les masques FFP2 qui participent à la sécurité : travail sous digue, calots, tenue, gants, protection de yeux, et tous les conseils déjà donnés préalablement dans les différents documents, dont celui de sciensano. |
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Des masques FFP2 arrivent-ils ?
La SMD a eu des contacts ce mercredi 18 qui montrent que la profession dentaire pourrait disposer d’une quantité (très limitée) de masques FFP2 qui pourraient servir pour assurer les urgences dentaires, et rien que celles-ci !
Nous apprendrons, dans les heures qui viennent, si cela se concrétise réellement. Cela reste très hypothétique (en ce jeudi midi).
Après la distribution de masques avortée de lundi 16 après-midi (suite à cette histoire de « fraude »), nous devons rester prudents.
TOUS les cabinets n’assureront pas des traitements urgents. TOUS les cabinets doivent rester accessibles téléphoniquement pour effectuer le rôle de triage, et diriger vers les cabinets qui pourraient assurer les urgences en toute sécurité.
Nous vous tiendrons au courant si une telle organisation se met en en place dans les heures qui viennent, avec fourniture des FFP2 à ces praticiens « de garde ». |
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Prise en charge des urgences
Une régulation téléphonique en amont est indispensable afin de filtrer toutes les demandes de prise en charge des patients.
Nous vous invitons à prendre connaissance du document conçu par l’ADF (Association Dentaire Française). |
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IBUPROFEN et COVID-19 : Quid ?
Un communiqué du 16 mars du CBIP relayait un communiqué des autorités sanitaires françaises qui déconseillent l’utilisation des AINS chez les patients touchés par le Covid-19.
Par communiqué de ce mercredi 18 mars, le CBIP relativise, mais reste prudent.
En cas de fièvre, le paracétamol reste à privilégier.
En cas de (forte) douleur dentaire, par principe de prudence, il faut sans doute recourir à d’autres antidouleurs que les AINS.
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